Mardi 24 novembre, nous sommes partis à la caserne des pompiers de Mulhouse. Dans notre travail de lecture, il y a eu un épisode « quand je serai grand, je serai pompier ». Dès notre arrivée, un pompier est descendu sous nos yeux par la rampe. Cette longue barre verticale permet de dévaler les étages sans l’inconvénient des escaliers. Alors que nous étions à découvrir la tenue des pompiers, il y a eu une alerte. Nous n’avons rien loupé de la préparation rapide des pompiers : ils accourent et sautent dans leurs bottes, enfilent pantalon et vestes qui ne brûlent pas mais très lourds. Cagoule et casque sur la tête, la sirène retentit, le camion est parti : 3 minutes entre l’alerte et le départ.
Pendant notre visite, nous avons vu trois camions partir en intervention. Nous sommes tous montés dans un camion pour nous donner l’impression d’être pompiers ! A l’intérieur de la cabine, le matériel est bien rangé, les pompiers finissent de se préparer en fonction de l’intervention.
Un des camions est équipé de grosses pinces pour découper la tôle des voitures afin de dégager les blessés coincés à l’intérieur du véhicule accidenté. Nous avons tous enfilé le casque des pompiers et certains le masque qui protège des fumées et des projectiles.
Nous avons été chanceux de voir le gros bras élévateur, un pompier l’a mis en action : impressionnant ! Ce bras est muni d’une nacelle, cela permet de sauver des personnes dans de grands immeubles sans devoir descendre par l’intérieur du bâtiment ou par la grande échelle.
Point d’ambulance à la caserne : lors de notre visite, elles étaient toutes parties sur des accidents. Ceci dit, le pompier qui nous accompagnait nous a bien dit que ces ambulances sont de mini hôpitaux. Les premiers soins sont donnés par les pompiers afin que le blessé soit transporté vers les urgences sans aggraver les blessures…
La caserne fonctionne avec 150 pompiers dont des femmes. Des équipes se relaient toutes les 24h. Chaque pompier travaille de 7h30 à 7h30 le lendemain. Au programme de ses 24 h : sport, entraînement, vérifier le matériel, détente…Tous les jours, tous les véhicules rouges sont minutieusement vérifiés, rien n’est laissé au hasard. L’ordre est établi et chacun doit s’y retrouver. Lors d’une intervention, les pompiers n’ont pas le temps de chercher le matériel, celui-ci doit être à sa place.
Une journée compte environ une quarantaine d’interventions. Merci pour la visite, belle découverte.
La classe de 11A, novembre 2015